D’origine chinoise, le Sansetsukon aurait été longtemps l’arme favorite des convoyeurs : un bâton qui pouvait se glisser dans un sac de voyage.
La légende (chinoise) raconte qu’un maître de bâton, agressé, ait cassé ce dernier, probablement sur la tête d’un malandrin. Au village suivant, il aurait demandé au forgeron de relier les deux extrémités par une chaîne. Les routes de l’Empire du Milieu n’étant décidément pas très sûres (et son bâton peut être un peu fatigué), il ne tarda pas à rééditer la fracture avec l’autre extrémité. Après une seconde halte chez un forgeron, les trois morceaux du bâton étaient reliés par des chaînes et le Sansetsukon était né!
L’intérêt de cette arme est justement associé à sa maniabilité et à son imprévisibilité. Le troisième bâton peut frapper par dessus une parade. De plus, les deux extrémités, très mobiles, peuvent se manipuler comme deux bâtons courts. Ajoutez à cela toutes sortes de techniques de moulinet et vous aurez quelques bosses de plus ainsi qu’une réelle estime de cette belle arme ; qui reste toujours suffisamment difficile pour vous réserver de longues heures d’étude.
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