Quoi de plus naturel pour un paysan que la houe servant à sarcler la terre avant les semailles.
Exception, sans doute dûment contrôlée, à l’embargo sur le fer, le Kue (ou Kuwa) comporte un soc en fer qui fait d’ailleurs partie de ses potentialités intéressantes en tant qu’arme.
Le Kuwa est une arme difficile, plutôt lourde (le manche est presque deux fois plus épais qu’un Bō) et tout à fait dissymétrique. Le kata de Kue permet de découvrir de nombreuses astuces et, osons l’écrire, de bottes secrètes (ou de mottes traîtresses, comme vous le voudrez).
Ci-dessus, Arnaud Terraillon, expert en Kue, fait face à Frédéric Méjias lors d’un combat libre improvisé au cours de la démonstration annuelle de l’École d’Arts Martiaux Frédéric Méjias.